Typologie des risques de crédit bancaire : Le risque opérationnel, Le risque politique, ...

Le risque opérationnel, Le risque politique, ...

Les risques liées au crédit sont multiples et multidimensionnels en plus des risques généraux que court la banque (risques commerciaux, risques de gestion interne, risques opérationnels et techniques,...). Afin de bien cerner la notion de risque de crédit, nous allons présenter ses composantes, ensuite nous discuterons des liens qu'il a avec les autres risques.

Le risque de crédit comprend :

A. Le risque de contrepartie :

Qui est pour une banque ou une entreprise qu'une contrepartie (partie d'une transaction sur le marché de gré à gré) n'honore pas ses obligations envers elles. C'est le risque de défaillance d'un débiteur sur lequel l'établissement détient une créance ou un engagement de hors bilan assimilable.
Il comprend en général :
  • Les crédits octroyés
  • Les titres détenus
  • Les engagements hors bilan
Les véhicules qui permettent la distribution des risques sont les produits dérivés comme les swaps, les contrats à terme et les options. Aux états unis, la fédéral réserve board estimait qu'en 1996, les banques américaines détenaient plus de trente-sept trillions de dollars de position hors bilan, comparé à un montant d'environ un trillion de dollars seulement, 10 ans plus tôt. Ceci montre que ce risque est apparu avec la diversification des activités des banques (intermédiation dans les marchés financiers).




Typologie des risques de crédit bancaire : Le risque opérationnel, Le risque politique, Le risque lié à l'activité de la structure du demandeur, Le risque de liquidité et Le risque de contrepartie
Typologie des risques de crédit bancaire 

B. Le risque de liquidité :

Qui apparaît lorsque le client se trouve dans une situation d'illiquidité (temporaire ou conjoncturelle). On parle alors de risque de non-paiement

C. Le risque lié à l'activité de la structure du demandeur :

Est le risque lié à une baisse du chiffre d'affaires dont les conséquences se font surtout ressentir au niveau de la rentabilité puis de la liquidité si la chute est durable. En effet, l'entreprise en proie a des difficultés financières va faire une hiérarchie de ses engagements, donner une position secondaire au créancier « banque » et honorera tardivement ses engagements auprès de celle-ci.

D. Le risque sectoriel :

lié au secteur d'activité
Exemple : l'excès de concentration par secteur peut aussi s'avérer catastrophique ainsi qu'en témoigne l'exemple du crédit lyonnais, en France, qui avait une exposition excessive dans le secteur immobilier quand celui-ci s'est effondré en 1992 entrainant le crédit lyonnais.

E. Le risque financier :

Rattaché aux crises financières macroéconomiques (dévaluation, révision du taux par la banque centrale).

Nous illustrerons ce risque par exemple le plus marquant des caisses d'épargne aux états unis durant la période 80. Les de ces institutions étaient constituées en grande partie de dépôts à court terme qui étaient utilisés pour financer des investissements immobiliers sous forme des prêts à long terme à taux fixe.
La hausse brutale des taux au début des années 80 a eu pour conséquences une chute de la valeur de l'actif net de la caisse d'épargne dont le cout des ressources a augmenté au-delà de la rémunération fixe des prêts consentis aux investisseurs


Une chute de la valeur de l'actif immobilier négativement corrélée aux taux d'intérêt. Ainsi, alors que les marges des caisses d'épargne devenaient négatives et ces caisses étaient vulnérables, certains investisseurs immobiliers se trouvaient en difficulté, voire dans l'incapacité de faire face à leurs obligations.

F. Le risque opérationnel :

Concerne des risques d'ordre organisationnel liés au fonctionnement même de l'établissement de crédit. Il a été démontré que les crises financières surtout dans nos pays ont eu pour cause les défaillances ou manquements du système de contrôle de l'activité bancaire. En fait, la banque doit surtout veiller à un système d'octroi du crédit qui ne présente aucune faille surtout au niveau des autorisations qui provoquent dans la plupart des cas une dérive du risque de crédit.

G. Le risque politique :

Lié à la probabilité que le changement de législation ou de réglementation réduisent le taux de rendement attendu des investisseurs.

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